14ème JNP: Des leaders de l’UNPCB parmi les récipiendaires

Les 03, 04 et 05 mars 2010, s’est tenue à  Ziniaré, la 14ème édition de la Journée Nationale du Paysan. Le grand forum des producteurs, dont le clou est le dialogue avec le Chef de l’Etat, s’est tenue cette année sous le thème « mobilisation et optimisation des ressources en eau pour un développement durable ».
Les producteurs de coton se sont bien illustrés à  cette rencontre. Une dizaine a été décorée et trois ont porté le message de leurs confrères au Chef de l’Etat.


Les 03, 04 et 05 mars 2010, s’est tenue à  Ziniaré, la 14ème édition de la Journée Nationale du Paysan. Le grand forum des producteurs, dont le clou est le dialogue avec le Chef de l’Etat, s’est tenue cette année sous le thème « mobilisation et optimisation des ressources en eau pour un développement durable ».
Les producteurs de coton se sont bien illustrés à  cette rencontre. Une dizaine a été décorée et trois ont porté le message de leurs confrères au Chef de l’Etat.

Fofanaetautresrecipiendairesreduit.jpgAu nombre des citoyens décorés au cours de la cérémonie officielle d’accueil, figuraient FOFANA Tahirou, Trésorier Général de l’UNPCB,
lusUNPCBdecoresreduit.jpgZOUNGRANA Casimir, ancien 2ème Vice Président et Président de l’URPC du Centre (1er à  partir de la droite), TRAORE Sogotrè Président de l’UPPC Kénédougou (2ème à  partir de la droite) et bien d’autres leaders ou membres de groupements de producteurs de coton. La grande majorité de ces leaders a été fait chevalier de l’Ordre du Mérite pour le Développement rural avec agrafe Agriculture.
Tous affichaient une grande fierté de recevoir la médaille symbole de la reconnaissance de l’Etat pour les efforts, parfois les sacrifices consentis par chacun pour la culture et la promotion des produits agricoles dont le coton.
Le vendredi 05 mars, les producteurs qui au préalable s’étaient retrouvés le mercredi 03 mars pour réfléchir à  leur responsabilisation pour une utilisation optimum des ressources en eau, ont livré les conclusions de leur réflexion et leurs doléances au Président du Faso.
Parmi les portes paroles des paysans figuraient trois leaders de l’UNPCB.
Mme OUATTARA Bolibaga, Secrétaire Adjointe à  l’organisation, qui a su exprimer les préoccupations des paysans des cascades, qui sont obligés de partager les points d’eau avec des animaux sauvages que sont les éléphants ; TRAORE Karim, un des Commissaires au compte de l’UNPCB, a lu les engagements 2010 des paysans du Burkina Faso.
Le Premier Ministre, a dans son intervention, rappelé le soutien de l’Etat aux producteurs durant l’année 2009. Ce soutien a été matérialisé par la subvention de l’engrais et des équipements agricoles pour plusieurs filières et une aide d’une dizaine de milliards accordée au secteur coton, pour le financement des campagnes et pour l’apurement des dettes internes aux groupements.

TANI Livrant le message de l'UNPCBTANI François, Président de l’UNPCB n’a pas manqué d’exprimer la reconnaissance des producteurs de coton pour l’appui dont la filière cotonnière a bénéficié au cours de l’année 2009.
Il a aussi exprimé les doléances des producteurs de coton. Ces doléances portent principalement sur l’acquisition des intrants agricoles à  prix subventionné, l’augmentation du nombre de tracteurs proposé par le FEER pour que le maximum de producteurs demandeurs puisse en bénéficier ; l’intervention de l’Etat pour mettre fin aux conflits entre les producteurs de coton et les orpailleurs installés anarchiquement et illégalement dans les espaces de culture.
Le Président du Faso a, en réponse à  une question d’un auditeur de la RNB, rappelé le fonctionnement du marché du coton. Il a expliqué que le prix d’achat du coton graine au producteur burkinabè est tributaire de l’offre et de la demande sur le marché international et aussi de la parité euro, dollar ; le CFA étant connecté à  l’euro. Ainsi, màªme si le coton est vendu à  un prix fort en dollar sur le marché mondial, la somme perçue pourrait àªtre moindre après conversion en euro puis en CFA.
Pour de meilleurs bénéfices, le coton burkinabè doit àªtre compétitif.

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« C’est pour cela que nous travaillons à  vous accompagner dans une productivité plus grande, à  produire le plus de coton sur l’hectare et bien sûr utiliser de meilleures offres en matière d’intrants de pesticides » a précisé le Président du Faso.

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