« NOUS CROYONS EN NOTRE CAPACITE A NOUS ADAPTER »

Au cours de la 67ème réunion plénière du Comité Consultatif International du Coton, le président de l’UNPC B, François TRAORE, a donné son opinion sur l’impact de la crise financière sur les producteurs du coton. C’était le 17 novembre 2008, au cours d’une interview accordée au correspondant de l’AFP.

Vous àªtes producteur, est ce que vous craignez une baisse du cours du coton ?

Evidemment nous craignons la baisse. Elle est déjà  là  d’ailleurs, c’est pourquoi nous nous battons. La baisse a déjà  eu un effet sur les cours. Parce qu’aujourd’hui, si la consommation baisse, cela a un effet sur les cours du coton. En effet, màªme si la production du coton est stagnante, et la capacité financière des consommateurs se réduit, cela a nécessairement un effet sur le marché du coton.

Comment vous organisez vous pour survivre à  cette crise ?

Vous avez écouté le président du Faso qui disait, lors de sa dernière sortie (novembre 2008) en France, que désormais il ne faut plus que l’on parle de mondialisation, ni de finance sans prendre en compte les pays africains. Ces propos, ce sont une façon d’encourager les producteurs. Notre interpellation en tant que telle a été prise en compte par nos autorités.
Eux en se battant et nous, en nous organisant, c’est de cette manière qu’on va changer les choses. Nous croyons en notre capacité à  nous adapter, à  nous faire comprendre et à  nous faire respecter.

Quel est l’impact de la crise sur les sociétés cotonnières, ne craignez vous pas une disparition des sociétés cotonnières ?

Nous sommes actionnaires dans les sociétés cotonnières.
Le Burkina est l’un des rares pays qui se maintien et augmente sa production malgré la longue crise du coton. Cela veut dire que, màªme si une crise arrive, s’il y a des gens déterminés capables de se mettre en cause pour se corriger ; ces gens peuvent se maintenir et leurs activités peuvent avoir encore de beaux jours.

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