Les 8èmes assises de l’Association cotonnière africaine se sont achevées, vendredi 12 mars 2010, à Yaoundé au Cameroun, avec une recommandation forte prà´nant la régionalisation des activités du groupement en fonction des zones économiques en Afrique.
Les 8èmes assises de l’Association cotonnière africaine se sont achevées, vendredi 12 mars 2010, à Yaoundé au Cameroun, avec une recommandation forte prà´nant la régionalisation des activités du groupement en fonction des zones économiques en Afrique.
Les participants se sont engagés à recenser l’ensemble des sociétés cotonnières en Afrique et à proposer des plans stratégiques régionaux qui seront examinés et adoptés au cours de la prochaine assemblée générale de l’ACA.
« L’implantation parfaite de l’association est un préalable, voilà pourquoi, le recensement des membres se poursuit », a déclaré Bachir Diop, réélu président de l’ACA au cours de ces assises, pour un nouveau mandat de deux ans.
D’autre part, le Mozambique et l’Ouganda ont rejoint l’association, en marge de la rencontre organisée entre les professionnels africains de la filière coton à Yaoundé.
Les participants venus d’une trentaine de pays d’Afrique et d’Europe et d’Amérique, sont unanimes sur le constat du mauvais état de santé de la filière cotonnière en Afrique.
Le président de l’ACA a invité les dirigeants africains à s’inspirer du plan des Etats-Unis qui ont débloqué 175.000 milliards de FCFA pour sauver leur système bancaire alors éprouvé par la dernière crise financière.
« L’Afrique peut aussi faire quelque chose pour sauver la filière coton », a indiqué M. Diop, selon qui, un financement d’un montant de 250 milliards de FCFA est nécessaire pour la réussite du « Plan Marshall de l’ACA » ».
Les recommandations issues des assises de Yaoundé portent, entre autres, sur la transformation locale du produit, l’adoption des nouvelles variétés, la diversification des cultures autour du coton et la consolidation du regroupement des professionnels.
Venu présider la cérémonie de clà´ture, le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a souligné ces défis qui se posent à la filière cotonnière africaine.
Il a demandé aux participants de « ne pas laisser pourrir dans les tiroirs les recommandations des assises de Yaoundé ».
PANA