L’Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina et les acteurs du programme de Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs ont dressé le bilan 2013 des activités de promotion des Bonnes Pratiques Agricoles dans les champs des producteurs de coton.
Trente sept personnes ressources ont été convié le vendredi 24 janvier à Bobo-Dioulasso, pour faire le point de la campagne agricole 2013-2014, apprécier l’approche GIPD à travers la formation en Champ Ecole Paysan et donner leurs appréciations sur les outils de formation utilisés.
Il leur a, dans un premier temps, été fait un rappel des objectifs du projet à l’UNPCB et des bilans, succincts et par région, des activités menées au cours de la campagne dernière.
De ce bilan, il ressort que cinquante (50) champs écoles paysan ont été mis en place dans cinquante (50) groupements de producteurs de coton sélectionnés dans toutes les zones de production de coton. Trois points focaux, vingt cinq facilitateurs, six conseillers en gestion ont instruits et accompagné mille cent quarante six (1146) producteurs de coton à s’approprier les BPA. A la fin de la campagne, des paysans et des partenaires sont venus appréciés les résultats produits dans les CEP.
A la fin des présentations en plénière, les participants au projet à savoir, les facilitateurs endogènes, les points focaux, les élus et techniciens au siège de l’UNPCB, les représentants de l’AICB et du PAFICOT ont voulu en savoir davantage sur :
– Le type de semences de coton à utiliser dans les CEP. Les présentateurs et les responsables GIPD les ont rassuré que ce choix doit àªtre fonction des besoins du groupe de producteurs.
– Les raisons de la différence de rendement entre les champs « Bonnes Pratiques Agricoles » et les champs « Pratiques Paysannes ». il leur a été expliqué que le rendement élevé au niveau de la BPA provient de la combinaison de plusieurs facteurs entrant dans la production (la préparation du sol, la gestion des ravageurs, les travaux d’entretien€¦).
Les acteurs des BPA et les représentants des institutions invitées ont ensuite été répartis en groupe de travail.
Le premier groupe devant faire propositions pour l’amélioration/harmonisation du dispositif et le second devant réfléchir sur l’évaluation des outils de suivi évaluation des CEP/BPA.
Les propositions de chacun des groupes ont ensuite été discuté en plénière.
M DIASSO, Coordonnateur technique du programme GIPD n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction pour la bonne tenue des travaux, à la fin de l’atelier. Il a tout fois émis le souhait que les acteurs dans les CEP, continuent à faire remonter les informations sur les CEP pour des fins de capitalisation.
Il a annoncé le développement de partenariats avec les radios de proximité, la production d’affiches, la conduite de campagne d’information et de clarification, l’identification des acteurs institutionnels ; des innovations qui seront effectives dès la prochaine campagne. Il a également souligné la nécessité d’insuffler une plus grande dynamique au Champ Ecole Paysan afin d’assurer son succès.
Cet atelier a été l’occasion pour l’UNPCB, en particulier son 1er Vice Président, M KOURA Yacouba, de confirmer la pertinence des CEP/BPA comme technique de renforcement des compétence en agronomie des producteurs de coton. Il a émis le vœu d’une plus grande vulgarisation des techniques BPA. « Mon souhait, c’est de voir les BPA plus dans les champs que sur les tableaux pour qu’elles tirent nos rendements vers le haut» a-t-il conclut.