L’Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina a convié la presse nationale et internationale à un petit déjeuner. Trente trois (33) journalistes de vingt un (21) organes de presse ont répondu à l’invitation.
« En ce début d’année 2012, il nous a paru important que nous vous rencontrions pour €¦mieux faire connaàître l’Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina qui, malgré sa décennie d’existence €¦semble encore très mal connue des hommes de médias et du grand public » a indiqué le président de l’UNPCB, Karim TRAORE, à l’entame de son message adressé à la presse.
Pour le premier responsable de l’UNPCB, il est important que la structure qu’il dirige soit bien connue des hommes de médias ceci « au regard de l’importance du rà´le que joue l’UNPCB; au regard de la place que le coton occupe dans notre agriculture et notre économie » a-t-il poursuivi.
Une faàîtière pour trois millions de producteurs de coton
L’UNPCB est l’organisation de tous les producteurs de coton du Burkina. Elle est la faàîtière des groupements de producteurs de coton constitués par trois cent cinquante mille (350 000) chefs d’exploitations cotonnière. Chacun de ces Chefs d’exploitation travail avec sa famille. Le nombre total de personnes cultivant le coton dépasse allègrement le chiffre de trois millions.
L’UNPCB défend les intéràªts de ces trois millions de personnes concernées par la production du coton au Burkina. Cette organisation a pour objet l’amélioration de la productivité, de la commercialisation du coton graine de ses membres ainsi que l’amélioration de leurs conditions de vie.
« Les services rendus à ses membres peuvent àªtre regroupés au niveau des fonctions suivantes: au niveau de la fonction de représentation des producteurs, au niveau de la fonction appui conseil, au niveau de la fonction économique » a précisé le Secrétaire Général de l’UNPCB, GALA Célestin, dans son exposé sur les objectifs, la structuration et les fonctions de l’UNPCB.
Cette présentation générale a été complétée par la communication de la Coordonnatrice de l’équipe technique, Mme ZOUNGRANA Delphine, sur le fonctionnement, les activités menées à l’endroit des producteurs de coton. il ressort de sa présentation que l’UNPCB contribue fortement au renforcement des capacités de ses membres.
En 2012, la faàîtière a l’ambition d’alphabétiser près de sept mille deux cent soixante quinze (7275) producteurs, d’étendre le dispositif CEF, d’accroàître la production du coton biologique et des produits de rotation, de contribuer à la construction de nouvelles infrastructures et de renforcer son équipe technique en procédant à des recrutements.
L’UNPCB une organisation professionnelle
Après ces communications, la parole a été donnée aux journalistes pour des questions tant sur le contenu des exposés que des sujets qui ont fait l’actualité de la filière coton.
Les hommes de médias se sont intéressés aux actions de communication de l’UNPCB, la gestion de la structure, la fixation des prix du coton et des intrants, la crise survenue en 2011, les informations contradictoires sur le travail des enfants, les prévisions pour la prochaine campagne cotonnière.
Les élus et les techniciens ont répondu avec force détails aux questions des journalistes.
Ainsi pour ce qui est de la communication, ils ont donné l’assurance que d’autres actions de communication seront conduites durant l’année 2012.
Les responsables de l’UNPCB ont rassuré sur la gestion de la faàîtière.
Ils ont précisé que l’organisation suit les procédures établies tant au niveau administratif que financier.
Pour ce qui est de la question de la fixation des prix du coton graine et des intrants, l’équipe managériale de l’UNPCB a rappelé que les prix d’achat du coton graine sont déterminés à partir d’un mécanisme mis en place au niveau de l’interprofession, avec l’appui des partenaires techniques et financiers. Ce mécanisme dispose d’un certain nombre de règles et de procédures qui contribuent à garantir l’impartialité dans la fixation des prix.
En réponse à la question sur la crise 2011, le Conseil de Gestion a tenu à réaffirmer que cette période appartient définitivement au passé. Cette résolution définitive a été possible grà¢ce à la concertation et à la négociation.
Sur la question du travail des enfants, l’UNPCB a surtout déploré les manipulations orchestrées par un journaliste afin de porter atteinte à l’image de la filière coton biologique et équitable et à la réputation du coton Burkinabè en général.
L’équipe de l’UNPCB a salué les efforts de tous les acteurs qui ont contribué au rétablissement de la vérité suite aux allégations du journaliste et les actions du gouvernement pour la promotion des droits des enfants.
« L’UNPCB a bon espoir que la campagne prochaine sera meilleure » a affirmé le président en réponse à la question les prévisions.
Des signes encourageants nourrissent cet espoir.
Etaient face à la presse, les dix membres du Conseil de Gestion, les trois membres du comité de contrà´le, un représentant de la Commission Relations Extérieures, les responsables techniques et les cadres qui exécutent les projets et programmes de l’UNPCB.