Pour la campagne 2022-2023, le prix d’ achat du coton graine connait une hausse de 11% par rapport à la campagne précédente.

Le présidium

Réunis ce matin 12 Mai 2022, l’Association interprofessionnelle du coton du Burkina composée des trois sociétés cotonnières et de l’UNPCB, a communiqué lors d’une conférence de presse, le prix d’achat du coton graine ainsi que le prix de cession des intrants pour la campagne 2022-2023.

Ainsi, pour la campagne cotonnière qui se prépare, le prix d’achat du coton est fixé à 300FCFA/KG pour le premier choix et à 275FCFA/KG pour le second choix. Le prix de cession des intrants agricoles a obtenu une subvention exceptionnelle de #72,8milliards de FCFA de l’Etat Burkinabé auquel vient s’ajouter la contribution des autres membres de l’AICB qui sera d’au moins 4milliards de FCFA. Il faut noter que pour la campagne précédente, le soutien de l’Etat était de 12,7 milliards de FCFA.

 

 

Pour les acteurs de l’AICB, l’accompagnement du gouvernement associé à la détermination des producteurs et une bonne pluviométrie devrait permettre au Burkina, en dépit du défi sécuritaire ayant amené les producteurs  abandonner les champs, d’atteindre un objectif de production de 700.000 tonnes de coton graine conventionnel. Le président de l’APROCOB, Directeur général de la SOFITEX Jonas BAYOULOU, invite les uns et les autres à faire preuve de résilience :<< le défi sécuritaire est réel mais nous devons devant une situation compliquée avoir de la détermination pour continuer de vivre ; le développement économique du pays repose sur nos épaules à tous>>. L’augmentation de la production de la région de l’est qui est passée de 35.000 tonnes à 41.000 tonnes est la preuve concrète de la résilience dont fait preuve les producteurs. Pour le président de l’AICB, Président de l’UNPCB, Nikiebo  N‘KAMBI, au regard de l’apport du gouvernement, les producteurs ne peuvent que retrousser les manches pour atteindre l’objectif de production des 700.000tonnes.

Les causes des contre-performances de la campagne écoulée ont été aussi exposées lors de ladite conférence. Si le Burkina occupe la 4eme place avec une production de 518.545 tonnes contre un objectif de départ de 600.000 tonnes, C’est en grande partie due à des facteurs tels que la raréfaction de la main d’œuvre agricole, la dégradation de la situation sécuritaire dans certaines régions particulièrement à l’est et l’ouest du Burkina, les difficultés de mise en place des intrants dans certaines localités pour des raisons d’insécurité et de mauvais état des routes, la perturbation de la mise en place et de l’application des engrais et des insecticides du fait des retards de livraison de certains fournisseurs, la réticence, par endroits, des producteurs à réceptionner la semence préalablement traitée et les situations difficiles liées aux aléas climatiques.

 

Vue partielle des participants

Le grand RDV avec les médias a aussi été l’occasion de donner les grandes lignes qui caractériseront la campagne à venir. Il s’agira notamment de mener des actions de portée significative au niveau de la formation des équipes d’appui-conseil agricole et des producteurs pour une meilleure productivité agricole, la poursuite de la mise en œuvre des mesures ainsi que des recommandations de l’atelier national sur la relance durable de la production cotonnière au Burkina de mars 2019, le renforcement de la formation , la sensibilisation et l’information des producteurs par chaque société cotonnière.

D’une manière générale, les prix ont été appréciés positivement par les représentants des producteurs présents et tous formulent le vœu d’une bonne pluviométrie.

Service Communication UNPCB

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