Travail des enfants: lorsqu’un journaliste manipule tout un village

l’UNPCB apporte de nouveau des éléments attestant de la détermination de Bloomberg à  persévérer dans la manipulation de l’information destinée à  l’opinion internationale. Le caractère manipulateur et non véridique du contenu de cet article est confirmé


Courant le mois de décembre 2011, M. CAM SIMPSON, journaliste à  Bloomberg a publié un article tentant de prouver que notre organisation, l’Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina, enregistre en son sein des producteurs utilisant la main d’œuvre infantile dans des opérations de production de coton bio-équitable.
Suite à  ces allégations, démontrées comme fausses, du journaliste, notre organisation, reconnue pour son professionnalisme et comme modèle en Afrique de l’Ouest, a apporté des preuves de démentis formels, que ceux qui suivent de près de cette affaire ont dû constater à  travers des canaux d’information (www.unpcb.org, etc).
Nonobstant les démentis apportés par l’UNPCB, M. SIMPSON s’acharne -pour des desseins que lui seul et Bloomberg savent- sur la sous-filière de coton biologique du Burkina Faso. En effet, Bloomberg vient de publier à  la date du 13 janvier 2012 un autre article truffé de fausses allégations sur le coton bio-équitable du Burkina Faso.
Nous constatons que cette publication est faite après que notre organisation a apporté les éléments prouvant les mensonges et les manipulations orchestrées par le journaliste CAM SIMPSON.
En réaction à  cette dernière publication de Bloomberg, l’UNPCB apporte de nouveau des éléments attestant de la détermination de Bloomberg à  persévérer dans la manipulation de l’information destinée à  l’opinion internationale. Le caractère manipulateur et non véridique du contenu de cet article est confirmé à  travers les lignes suivantes :

1- Dans la récente publication de Bloomberg, le journaliste SIMPSON prétend que l’extrait d’acte de naissance de Clarisse Kambiré publié par l’UNPCB démontrant clairement que cette dernière a 21 ans au lieu de 13 ans comme le mentionnait M. SIMPSON dans sa première publication, appartient à  sa sœur décédée en Cà´te d’Ivoire. Là  encore, cette affirmation de M. SIMPSON est loin de la vérité. En effet, du mariage entre les parents de Clarisse KAMBIRE, sont nés six (06) enfants dont 4 filles. Des quatre (04) filles, les investigations établissent formellement que deux (02) sont mortes nées et par conséquent ces mortes nées ne pouvaient pas disposer d’actes de naissance. Les filles actuellement en vie issues de ce mariage sont la grande-sœur de Clarisse (Naawinbèkoum KAMBIRE) et Clarisse KAMBIRE elle-màªme.
Sachant qu’en Afrique, l’administration ne délivre pas d’extraits d’acte de naissance pour des morts nés, M. SIMPSON s’ingénierait-il à  démontrer aux lecteurs que l’extrait de naissance de Clarisse retrouvé et publié serait celui d’une des sœurs mortes nées ?

2- Le petit frère du père de Clarisse,Victorien KAMBIRE et non VICTORIEN KAMBOULE comme Cam SIMPSON l’avait écrit dans son premier article, et la mère de Clarisse ne sont pas des producteurs de coton biologique.

3- M. CAM SIMPSON, sait lui-màªme que les films et photographies que son équipe et lui ont réalisés sur le terrain dans le village de Benvar sont de purs montages .
En effet, CAM SIMPSON et son équipe venaient réveiller les personnes qu’ils avaient ciblées dont Clarisse, très tà´t chaque matin, les amenaient ensuite dans des champs de coton. Une fois arrivés dans les champs de coton, CAM SIMPSON et son équipe demandaient à  ces personnes de simuler des opérations de récolte et de transport de coton afin qu’ils puissent prendre des photos. C’est par cette méthode non digne d’un journaliste professionnel que CAM SIMPSON a monté ses films et a réalisé les différentes photographies.

Amener soi-màªme des soi-disant « enfants » dans des champs et leur donner des consignes de simuler des opérations de récolte pour en faire ensuite un article visant à  prouver des faits de travail d’enfants est-il vraiment une méthode digne d’un journaliste ?

3- Mensonges et fausses promesses pour avoir la confiance des producteurs de Benvar
Lors de son séjour sur le terrain, CAM SIMPSON s’est toujours présenté comme une personne travaillant dans le domaine de l’humanitaire et venu à  Benvar dans le cadre de la préparation d’un projet d’aide de parrainage d’enfants orphelins. Là  encore, l’honnàªteté journalistique de CAM SIMPSON est remise en cause.
M. SIMPSON dit que M. DIALLO Mandé est chef de région du programme de coton bio-équitable de l’UNPCB. Nous signalons que ce titre n’existe pas dans l’organigramme du programme coton bio-équitable de l’UNPCB.
M. DIALLO Mandé est « Chef de zone de production de coton bio-équitable du Ioba ». Par ailleurs, M. DIALLO Mandé affirme n’avoir jamais proféré une quelconque menace à  un journaliste ou à  un interprète, ni au téléphone ni sur le terrain. M DIALLO est précis : « La seule fois que le journaliste a appelé au téléphone (avec un numéro étranger préfixe 0033) nous lui avions simplement signifié de prendre attache avec l’UNPCB ou d’autres partenaires connus du programme, pour que ça soit officiel ».
4- Les investigations menées par l’UNPCB ont permises à  la population de Benvar de se rendre compte de la duperie et de la malhonnàªteté de CAM SIMPSON.
En effet, plusieurs témoignages recueillis auprès de personnes interviewées par SIMPSON telles que : le directeur de l’école de Benvar, l’agent de l’action sociale, l’interprète recruté au village par l’équipe de Bloomberg, établissent clairement que le journaliste a sorti certains propos de leur contexte, déformé d’autres.
Dans un autre de ses articles, il n’hésite pas à  rapprocher la présence d’enfants innocents à  celle d’animaux (« Children were everywhere, as were screeching farm animals »), démontrant ainsi de son mépris pour les personnes rencontrées dans les villages du Burkina.
En conclusion, la solidité et la véracité des preuves apportées par l’UNPCB démontre le caractère faux des reportages de CAM SIMPSON.
La question qui subsiste depuis le début des publications est quel est l’intéràªt de tels écrits ? Pour qui ou pour quelle cause Cam SIMPSON travail-t-il réellement ? Pourquoi tant d’acharnement contre l’UNPCB.
M SIMPSON aurait été effectivement un défenseur des causes justes s’il avait pris le temps de recueillir les informations justes sur un programme innovant apportant une aide concrète à  des milliers de femmes et d’enfants et démontrant de la volonté et du dynamisme d’un pays à  réduire la pauvreté dont souffre sa population.
Au lieu de cela, M CAMP SIMPSON sert aux lecteurs une histoire montée de toutes pièces qui plus est, dévastatrice pour tout un village dont la population est devenue plus méfiante, et menaçant la source principale de revenus de milliers de femmes rurales et pauvres ayant des enfants à  éduquer.

Le Président
Karim TRAORE

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