Un prix à  la SOFITEX

Entre la Banque Islamique de Développement et la SOFITEX, c’est la lune de miel, serait-on tenté de dire. A preuve, le trophée que l’institution financière vient de remettre à  la Nationale des fibres textiles du Burkina. C’était le jeudi 29 octobre 2009 dans la salle de conférences de Ouaga 2000, en marge des travaux du forum ministériel sous régional sur la mise en œuvre du Programme Spécial pour le Développement de l’Afrique.


Entre la Banque Islamique de Développement et la SOFITEX, c’est la lune de miel, serait-on tenté de dire. A preuve, le trophée que l’institution financière vient de remettre à  la Nationale des fibres textiles du Burkina. C’était le jeudi 29 octobre 2009 dans la salle de conférences de Ouaga 2000, en marge des travaux du forum ministériel sous régional sur la mise en œuvre du Programme Spécial pour le Développement de l’Afrique.

« La Bid, à  travers la Société Internationale Islamique de Financement (ITFC), est très satisfaite des relations avec la SOFITEX. Elle est également fière de voir que dans ce contexte de crise cotonnière, cette société tienne la barre et reste l’une des plus grandes sociétés cotonnières au sud du Sahara ». Ces propos sont de M Moussa TOURE, Directeur de Marketing (Afrique Francophone) de ITFC, une structure de financements créée par la BID en 2005. Et on imagine aisément qu’ils viennent en partie justifier la décision de la BID de décerner cette reconnaissance à  la SOFITEX.
La cérémonie présidée par le Ministre de l’Economie et des Finances M. Marie Noà«l Bembamba, a été l’occasion pour M. Touré de situer les uns et les autres sur les raisons qui ont amené son organisme à  s’intéresser à  la filière cotonnière du Burkina et de revenir sur l’importance du rà´le que joue la SOFITEX dans la lutte contre la pauvreté. « La Bid essaie de concilier activités commerciales et activités de développement. C’est pourquoi le coton a été choisi, parce que non seulement il est stratégique et a un impact sur près de 3 millions de personnes, mais également il constitue un puissant vecteur de lutte contre la pauvreté, puisqu’en achetant le coton aux producteurs, la SOFITEX contribue à  créer des richesses » a-t-il expliqué en substance.

Les bons comptes font les bons amis
L’autre facteur d’importance qui a milité en faveur de cette distinction est bien entendu la bonne gestion des fonds qui ont été alloués à  la SOFITEX par l’entremise de la Société Internationale Islamique de Financement. En trois ans de campagne cotonnière depuis 2006, c’est en effet une enveloppe globale de 43 milliards 300 millions de Francs CFA qui a été octroyée à  la SOFITEX pour le financement de certaines de ses activités. Et si l’on en croit M. Moussa TOURE, « la SOFITEX a été très correcte dans le remboursement de ces pràªts, malgré les difficultés que l’on conna&agraveît. »
C’est donc à  l’honneur des premiers responsables de cette société qui ont toujours compris que qui paie ses dettes s’enrichit. Et le délégué de la SOFITEX à  Ouagadougou, Monsieur Oumar SONNY qui représentait son Directeur Général à  la cérémonie, n’a pas dit autre chose quand il annoncé que des négociations sont déjà  en cours avec la BID pour de nouveaux financements. Embo&agraveîtant le pas du ministre Bembamba et au nom de sa hiérarchie, il a exprimé toute la reconnaissance de la SOFITEX à  la BID pour l’excellence des relations ainsi que pour ce trophée. Un trophée dont l’attribution à  un moment de déficit de confiance et de désaffection de certains partenaires financiers pour cause de crise dans le secteur coton africain, est véritablement bon pour le moral et une invite à  redoubler d’efforts pour des lendemains toujours meilleurs.

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